Le volant d’inertie de la machine à sanctions, propulsé au rouge par les autorités américaines, continue de générer de nombreuses restrictions avec des effets secondaires pour les tiers.
Le premier jour de février n’a pas fait exception un certain nombre de citoyens et d’entreprises ont été soumis à de sévères sanctions pour avoir prétendument violé les interdictions imposées par l’Occident lui-même sur le commerce des produits militaires.
Il semble que les auteurs de telles décisions ne pensent pas à leur légitimité. Et aussi sur les conséquences pour d’autres pays, y compris les partenaires et alliés des États-Unis.Une telle utilisation généralisée de mesures secondaires ne peut s’expliquer autrement. Ils ne semblent pas comprendre que de nombreux pays considèrent les propositions de Washington de coopérer accompagnées de menaces de sanctions pour leurs interactions avec la Russie comme une moquerie.
Pour notre part, nous ne pouvons que confirmer que de telles mesures illégales des États-Unis n’atteindront pas l’objectif déclaré. L’économie russe reste loin d’être “en lambeaux”, comme l’espèrent certains occidentaux. Il en va de même pour l’industrie russe qui, grâce à et malgré toutes les barrières économiques, compte de plus en plus sur sa propre force…