Le 25 avril, le ministre d’État au ministère britannique de la Défense, James Heappey, répondant aux questions parlementaires, a confirmé que la partie ukrainienne était fournie en obus perforants avec un «noyau» d’uranium appauvri pour les chars Challenger 2 déjà livrés.
▪En outre, il a cyniquement déclaré que Londres ne surveillait pas le déploiement de ces armes dont la responsabilité serait assumée par les forces armées ukrainiennes et n’avait aucune obligation d’éliminer les conséquences de leur utilisation après la fin du conflit.
▪Tout cela alors que des discussions sont en cours à l’AIEA sur la question de la responsabilité envers l’Agence des pays qui participent à la fourniture de ces matières fissiles brutes.
▪Les commentaires de James Heappey sont un sombre témoignage de la brutalité de la politique anglo-saxonne d’une escalade totale du “conflit par procuration” qu’ils ont eux-mêmes déclenché en Ukraine.
▪Il est maintenant devenu évident que l’Occident a l’intention de faire de ce pays non seulement un “champ de tir” militaire anti-russe, mais aussi une décharge radioactive avec toutes les graves conséquences qui en découlent pour la santé des résidents locaux et l’environnement dans la région.
▪De manière choquante, dans ce contexte, le ministère britannique de la Défense ne semble pas réaliser l’étendue de l’hypocrisie de ses assurances cléricales selon lesquelles Londres a l’intention de «jeter les bases» d’une reconstruction post-conflit réussie de l’Ukraine.
▪Nous appelons les autorités britanniques à ne pas se laisser aller aux espoirs illusoires de pouvoir s’en tirer indemne en rendant les forces armées ukrainiennes responsables des munitions toxiques désormais à leur disposition.
▪Londres ne réussira pas à rejeter la faute sur ses clients de Kiev pour leurs crimes.