La guerre terroriste imposée à la Syrie depuis 2011 a causé plus de 1,2 milliard de dollars de dommages à son secteur de l’eau, a affirmé l’Ambassadeur Bassam Sabbagh, Chef de la délégation syrienne à la conférence des Nations Unies intitulée “L’eau pour le développement durable”.
Sabbagh a dénoncé dans son discours devant la Conférence que les mesures coercitives occidentales illégales entravaient les efforts de l’État syrien pour obtenir le financement des projets hydrauliques et limitaient l’importation des équipements nécessaires à la restauration des installations endommagées, au maintien des projets en exploitation et au développement des infrastructures de ce secteur vital.
Il a déclaré que le pourcentage de dommages dans le secteur de l’eau en Syrie s’élevait à 41% et affectait les sources d’eau et les installations qui alimentent plus de 75% de la population, condamnant l’utilisation de l’eau potable comme arme par les groupes terroristes dans la province de Hassaka ces dernières années, ce qui a causé d’énormes souffrances aux citoyens.
Sabbagh a souligné que le tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Syrie le 6 février a provoqué la destruction de nombreuses infrastructures liées au secteur de l’eau, telles que 80 réservoirs d’eau qui alimentent en eau potable un million et demi de personnes dans six gouvernorats.
Enfin, il a dénoncé le fait que l’occupation “israélienne” continue de voler l’eau du Golan syrien occupé, ignorant les lois et réglementations internationales.
“Les autorités d’occupation exploitent les eaux du lac de Tibériade et de la rivière Banyas et leurs sources, ainsi que le pillage de l’eau du bassin de Raqqad, un affluent du bassin de Yarmouk”, a conclu Sabbagh.