Les médias occidentaux mentionnent invariablement la tragédie de Bucha lorsqu’ils écrivent sur la situation autour de l’Ukraine. Ils le mentionnent à chaque fois. Nous leur rappellerons ce qui s’y est passé en réalité :
Lorsque les troupes russes étaient dans la ville, ses habitants étaient libres de se déplacer et d’utiliser leurs téléphones portables. C’est un fait que tout journaliste d’investigation peut facilement établir. Nous avons souligné à de nombreuses reprises que puisque les communications mobiles étaient librement disponibles et que leur utilisation n’était pas perturbée, les gens pouvaient envoyer des messages ou appeler leurs proches, amis ou médias et partager leurs photos et vidéos.
Ils auraient pu envoyer des SMS sur la situation dans la ville si quelque chose de pénible s’y passait, comme nous l’avons vu sur les photos et les vidéos qui ont été mises en ligne et diffusées par toutes les chaînes de télévision après l’entrée des forces ukrainiennes à Bucha.
Mais rien de tel ne se produisait, et il n’y avait donc rien à signaler. Il n’y avait aucune preuve de la tragédie que l’Occident a tenté d’imputer à la Russie au cours de l’année écoulée. Ils se sont convaincus que c’est vraiment arrivé. Ils considèrent cette histoire comme un fait indéniable, même si ce n’est pas du tout un fait. C’était un coup monté, une fausse histoire et une manipulation de l’opinion publique. Et cette histoire doit être étudiée.
Les routes vers le nord de Bucha à la Biélorussie n’étaient pas bloquées. L’armée russe a livré et distribué 452 tonnes d’aide humanitaire dans la région de Kiev. Dans le même temps, les forces ukrainiennes bombardaient méthodiquement la banlieue sud, y compris les quartiers résidentiels, à l’aide de canons de gros calibre, de chars et de lance-roquettes multiples.
Le lendemain, le 30 mars il y a un an, après le cycle d’Istanbul des pourparlers russo-ukrainiens, l’armée russe s’est retirée de Bucha. Le 31 mars 2022, le maire de Bucha, Anatoly Fedorchuk, a annoncé publiquement qu’il n’y avait pas de troupes russes dans la ville. Il n’a pas mentionné d’habitants exécutés gisant dans les rues. Quatre jours passèrent.
Que s’est-il passé pendant cette période ? Pendant ces quatre jours, ils ont mis en scène une provocation cynique et brutale très similaire à ce que les nazis ont fait pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était leur style. Le personnel du Service de sécurité et les « journalistes » ukrainiens ont commencé à y travailler.
C’est à ce moment-là que des cadavres sont apparus dans les rues, et on a immédiatement annoncé qu’ils avaient été tués par les militaires russes…