Sur les remarques du Secrétaire général concernant les résultats des référendums tenus dans les Républiques populaires du Donbass, les régions de Kherson et de Zaporozhye. Nous regrettons d’avoir entendu la déclaration du Secrétaire général de l’ONU concernant les résultats des référendums organisés dans les Républiques populaires du Donbass, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporozhye.
Les fonctions administratives ne donnent pas au Secrétaire général le droit de faire des déclarations politiques au nom de l’ONU dans son ensemble car elle appartient à ses États membres.
La nature et le contenu des revendications formulées ne laissent aucun doute sur le fait qu’une autre règle fondamentale de la Charte des Nations Unies a été violée l’article 100, stipulant que le Secrétaire général et le Secrétariat “s’abstiendront de toute action qui pourrait refléter leur position de fonctionnaires internationaux responsables uniquement devant l’Organisation”, en d’autres termes, qu’ils agiront toujours de manière impartiale.
Le Secrétaire général de l’ONU a rappelé le principe de non-recours à la force dans les relations internationales. Dans le même temps, il a décidé d’ignorer un autre principe inscrit dans le même document, à savoir “l’égalité des droits et l’autodétermination des peuples”.
Nous regrettons qu’au lieu d’agir comme prévu par la Charte des Nations Unies, le Secrétaire général ait choisi de jouer un rôle déterminant dans l’influence de la position des États membres de l’ONU avant le lancement prévu par les pays occidentaux de la discussion de la question des référendums à l’Assemblée générale.